La carrière du Mal

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Un grand merci à Lecteurs.com pour ce troisième et dernier opus des enquêtes de Cormoran Strike ! » La carrière du mal » de Robert Galbraith (J.K. Rowling) est paru en 2016 aux éditions Grasset.
Après une énième dispute avec Matthew, son fiancé, Robin Ellacot rejoint avec soulagement les bureaux de l’agence.
p. 47 : » Matthew avait tellement changé. L’homme auprès duquel elle avait jadis trouvé réconfort et soutien n’était plus qu’un obstacle sur sa route. «
Le coursier qui doit lui livrer des accessoires pour la cérémonie de mariage est à l’heure. Elle ouvre le colis dans son bureau. Une vision d’horreur ! Robin découvre une jambe de femme !
Immédiatement alerté par les cris de sa secrétaire, Strike appelle la police. Mais son esprit d’analyse en alerte, il retient trois suspects potentiels, capables d’une telle atrocité. Donald Laing, Noel Brockbanch et Jeff Whittaker. Trois noms. Trois raisons de se venger du détective Strike. Alors quelle meilleure manière de l’atteindre, si ce n’est en s’en prenant à sa secrétaire ?
C’est une enquête palpitante, qui tient non seulement Strike et Robin en haleine, mais également les services de police et l’ensemble de la population londonienne. Tout le monde est à cran. Un psychopathe sévit. Les victimes se multiplient.
p. 247 : » Du terrorisme, voilà ce que c’est, articula Strike en grattant son menton piquant. Il essaie de nous foutre la trouille, de bouleverser notre mode de vie et, voyons les choses comme elles sont, il y parvient très bien. La police a passé l’agence au peigne fin, ils nous ont convoqués au Yard, nous avons perdu la plupart de nos clients, vous… »
Accaparée par cette nouvelle enquête, et seulement quelques mois après la résolution de l’affaire Owen Quine, Robin s’investit plus que jamais. Elle souhaite démontrer à Strike qu’elle a le profil pour devenir son associée à part entière. Mais Matthew ne le voit pas d’un si bon œil. Jaloux de la complicité naissante entre le détective et sa future épouse, ses réactions deviennent excessives et contraignent Robin à le quitter à quelques semaines de leur mariage. Simple dispute ou séparation définitive, Robin est perdue.
p. 188 : » Aujourd’hui, Robin n’avait plus de bague mais sur son annulaire, à l’endroit où elle était restée pendant des mois, la peau demeurait très sensible, comme si elle avait laissé sa marque. Robin trimbalait avec elle un fourre-tout contenant des vêtements de rechange et quelques articles de toilette. […] Quatre jours avaient suffi pour détruire une relation longue de neuf ans. «
Chaque élément nouveau de cette enquête fait resurgir en elle des événements extrêmement douloureux de son passé.
p. 220 : » Robin ne lui avait jamais dit pourquoi elle avait abandonné ses études de psycho pour rentrer chez elle à Masham. «
On m’avait pourtant prévenu ! Ce troisième tome est le meilleur ! Une intrigue puissamment menée, des suspects dont l’auteur nous partage les monologues, des rebondissements…. bref, ce polar est excellent !
p. 431 : » Oh, bon Dieu, que ce serait agréable, après qu’il aurait refroidi La Secrétaire, de regarder Strike et son agence de merde emportés par le torrent de boue que ne manqueraient pas de déverser sur lui le public, le police et la presse. Vilipendé pour n’avoir pas su protéger son assistante, accusé d’avoir indirectement causé sa mort, ruiné… «